Atelier « quelle contribution de l’IT a l’ évolution d’un business model ? »

by Admin BPMS France on 03/02/2017

Animation réalisée le 13/10/16 par Jean-François PIRUS
dans le cadre de la 1ère Friendly Market Place organisée par ADELI (www.adeli.org)

Au sein d’une meme entreprise les 2 cas peuvent cohabiter, alors dans quels cas le rôle de l’IT est déterminant ? dans quel cas l’IT est un obstacle ?

 Le principe de l’atelier

2 ateliers mais un même principe : trouver des exemples d’entreprises, privées ou publiques, pour lesquelles l’informatique a été un moteur ou un frein à l’innovation.

Afin de cadrer les débats, un tableau d’analyse de la valeur présentait une typologie de ce qu’un nouveau service ou produit peut apporter à un client. Pour chaque exemple cité, il s’agissait donc de valider la caractère décisif (post it jaune) ou au contraire bloquant (post it rouge) de l’informatique dans l’évolution – réussie ou empêchée – de l’entreprise.

Avec un challenge collectif : avoir au bout de 40 mn des exemples variés pour remplir le tableau et nourrir le débat.

Quelle valeur l’informatique apporte-t-elle au métier ?

Sur les 2 ateliers, les exemples fournis par les participants ont concerné 7 types de valeur sur 12 :

  • la fourniture d’un nouveau service (innovation) : Free, Netflix;
  • l’amélioration d’un service existant (performance) : Uber, e-banking;
  • l’accessibilité d’un service à une nouvelle cible : compte nickel, OVH, Ventesprivées;
  • la fourniture d’un service existant à un meilleur prix : Free, OVH;
  • l’amélioration de l’expérience client : e-banking, molotov.tv;
  • la réduction des risques : Qwant (moteur de recherche garantissant le non stockage des requêtes) ;
  • la réduction des délais : Amazon.

Dans quels cas l’informatique est-elle un obstacle à l’évolution ?

Nombreux sont les exemples d’évolution stratégique manquée, faute d’un management visionnaire – certainement – mais aussi d’une capacité de la DSI à l’accompagner :

  • Kodak qui a raté le train de la photo numérique (innovation) en consacrant l’essentiel de son budget informatique pendant 10 ans à déployer un ERP au plan mondial, changer d’ERP puis… revenir à l’ERP initial !
  • La CNAM avec l’échec du dossier patient informatisé
  • Mais aussi EDF ou Engie incapables d’exploiter les informations collectées sur leur cœur de métier pour proposer des services innovants

Difficile de se remettre en cause sur son cœur de métier !

Passer au-delà d’un SI rigide pour innover quand même

Mais le constat le plus intéressant de la soirée a porté sur ces exemples d’entreprise dont le cœur du SI était un obstacle, mais n’a pas empêché le management de proposer de nouveaux services s’appuyant sur un nouveau SI.

Ainsi, les grandes banques comme BNP Paribas ont développé à côté de leur offre (et SI) traditionnels, une offre de trading haute fréquence très rémunératrice.

Ou encore de Docapost qui, pour transformer une activité de courrier en service à la personne, a choisi de développer un nouvel SI en parallèle de l’existant, pas assez agile pour absorber ces nouveautés.

Atelier « quelle contribution de l’IT a l’ évolution d’un business model ? »